Die RML/LMR Biel beteiligt sich erstmals 1976 mit sechs Kandidaten (Dolivo Jean Michel, Freuler Fritz, Huber Peter, Jeanneret Michel, Sautebin Paul, Sidler Roland) an den Gemeindewahlen in Biel mit folgenden Forderungen (siehe Dokument: RML-Wahlaufruf 1976):
Ergebnis : Gewählte auf der Liste RML / Bresche: 0
Die RML/SAP ist in Biel im Gemeindeparlament seit 1980 vertreten (Sylviane Zulauf). Ab 1984 zusätzlich mit Marie-Thé Sautebin. Dies auf einer gemeinsamen Liste SAP/POCH. 1986 wird Sylviane Zulauf in den Grossen Rat des Kantons Bern gewählt. Im Stadtrat wird sie ersetzt durch Fritz Freuler.
1988 wird Marie-Thé Sautebin und Fritz Freuler als SAP-Mitglieder auf der Liste des neu gegründeten «Grünen Bündniss» wieder gewählt. (siehe Dokument: Bieler SR-Wahlen 1987_GB inkl. SAFT)
Das Politbüro der RML/SAP nimmt den ersten Einzug in ein Parlament ernst und verfasst im Jahr 1981 einen grundsätzlichen Text (siehe Dokument : PB-Leitlinien zu parlam. Arbeit 1981) zu parlamentarischer Arbeit. Kurz zusammengefasst:
Bilanz Stadtratsarbeit (siehe Dokument: Stadtrat + SAP 1985)
Eine Bilanz der Arbeit im Stadtrat erstellte die SAP 1985 unterzeichnet von Marie-Thé Sautebin und Sylviane Zulauf.
Darin wird insbesondere betont, wie die beiden Frauen sich gegen die Arroganz der männlichen Exekutivmitglieder wehren müssen, auch mit viel Ironie.
Zusammengefasst wird festgehalten:
Der Stadtrat ist ein mittelmässiges Kabarett.
Der Bürgerblock ist frecher geworden. Die SP resigniert.
Die SAP hatte ein gratis Umweltabonnement für den öffentlichen Verkehr verlangt.
Verschiedene Anträge betreffend Flüchtlinge: Sprachkurse, Aufhebung Arbeitsverbot, Information über Rechte der Flüchtlinge.
Verteidigung von Kurt Affolter und Werner Hüsler gegen die beabsichtigte Entlassung durch den Gemeinderat.
Vorstoss für die Sanierung von Asbest belasteten Gebäuden in Biel.
Zudem Anträge zu Familienplanung, Kongresshaus (Fass ohne Boden), für gleiche Löhne von Frau und Mann.
Kommentar Bieler Tagblatt vom 19.11.1980 – « Neuverteilung innerhalb der Linken »
Die RML/Bresche gewinnt einen Sitz (Sylviane Zulauf – als konsequente Vertreterin der Klassenkämpfer!).
Die FBB (Freie Bieler Bürger) verlieren viele Sitze, weil Hans Kern nicht mehr für Gemeinderat kandidierte.
RML ist gleich stark wie SVP!
«Es wird interessant sein zu sehen, ob sie (Sylviane Zulauf) im Stadtrat ihren kompromisslosen — und deshalb aussichtslosen Konfrontationskurs weiterverfolgen wird oder wie der — wiedergewählte — Vertreter der Poch nur an einem Viertel aller Stadtratssitzungen auftauchen wird.»
19.2.2024, Roland und Fritz
Le LMR/RML Bienne participe pour la première fois en 1976 avec six candidats (Dolivo Jean Michel, Freuler Fritz, Huber Peter, Jeanneret Michel, Sautebin Paul, Sidler Roland) aux élections communales de Bienne avec les revendications suivantes :
(voir document en allemand : Appel électoral de la Ligue en 1976 RML-Wahlaufruf 1976)
Résultat : Élu sur la liste LMR / La Brèche : 0
Depuis 1981, la LMR/PSO est représentée au Conseil de ville (parlement communal) de Bienne par Sylviane Zulauf. A partir de 1985, avec deux élues : Sylviane Zulauf et Marie-Thé Sautebin. Ceci sur une liste commune SAP/POCH. En 1986, Sylviane Zulauf est élue au Grand Conseil du canton de Berne. Elle est remplacée par Fritz Freuler au Conseil de ville.
En 1988, Marie-Thé Sautebin et Fritz Freuler sont réélus en tant que membres du PSO sur la liste de l’« Alliance verte » nouvellement créée.
(voir document en allemand : Bieler SR-Wahlen 1987_GB inkl. SAP)
Le Bureau politique de la LMR/PSO prend au sérieux la première entrée dans un parlement et rédige en 1981 un texte fondamental sur le travail parlementaire
(voir document en allemand : PB-Leitlinien zu parlam. Arbeit 1981).
En résumé, il s’agit de :
1. Dénoncer le fait que le parlement n’a pas de pouvoir. Le pouvoir est détenu par les propriétaires du capital.
2. La crise du capitalisme restreint encore plus les possibilités de réformes parlementaires. L’État social (cheval de bataille du PS) ne peut plus être développé.
3. Les parlements régionaux et locaux sont encore plus sous pression, car ils dépendent du parlement national.
4. Ces parlements sont cependant plus proches des gens. La mobilisation est donc plus facile.
5. « Nous formulons nos propositions sous forme de projets également dans les parlements » (extrait du texte en question). Dans le débat, nous dénonçons le PS et l’État bourgeois.
6. Nous dénonçons en particulier le dépassement des compétences financières (« tactique du salami ») des gouvernements.
7. Nous participons à des commissions afin d’obtenir des informations et de nous confronter à d’autres courants politiques. Dans les cas importants et lorsqu’il est facile de l’expliquer au public, nous ne respectons pas le secret.
8. Les interventions passées et futures au parlement sont régulièrement discutées au sein des instances du parti et les priorités sont définies : Pour des raisons de solidarité, les sièges parlementaires n’appartiennent pas à l’élu(e), mais au parti.
9. À Bienne, nous avons un siège au Conseil de ville, le PS y est majoritaire. Nous sommes très petits, la conscience de la classe ouvrière est faible. Nous voulons faire un travail parlementaire utile. Nous voulons montrer qu’un autre travail parlementaireest aussi possible. Nous ne ménageons pas la politique gouvernementale du PS. Nous nous adressons à la classe ouvrière et aux syndicats. Comme nous ne pouvons pas encore former notre propre groupe parlementaire, mais que nous invitons les autres partis ouvriers à travailler dans l’unité, nous demandons à être invités aux réunions du groupe parlementaire du PS.
Bilan du travail au conseil de ville
(voir document : le conseil de ville et le pso 1985)
Un bilan du travail au Conseil de ville a été établi par le PSO en 1985 et signé par Marie-Thé Sautebin et Sylviane Zulauf.
On y souligne notamment comment les deux femmes doivent se défendre contre l’arrogance des membres masculins de l’exécutif, y compris avec beaucoup d’ironie.
En résumé, on constate que :
Le Conseil de ville est une mascarade où chacun(e) joue son jeu, avec plus ou moins de talent.
Le bloc bourgeois est devenu plus insolent. Le PS se résigne.
Le PSO avait demandé un abonnement écologique gratuit pour les transports publics.
Diverses propositions concernant les réfugiés : cours de langue, levée de l’interdiction de travailler, information sur les droits des réfugiés.
Défense de Kurt Affolter et Werner Hüsler contre leur licenciement envisagé par le Conseil municipal (exécutif de la ville).
Intervention pour l’assainissement des bâtiments contaminés par l’amiante à Bienne.
En outre, propositions concernant le planning familial, le Palais des Congrès (puits sans fond), pour l’égalité des salaires entre femmes et hommes.
Commentaire Bieler Tagblatt du 19.11.1980 – « Nouvelle répartition au sein de la gauche ».
La LMR/La Brèche gagne un siège (Sylviane Zulauf – en tant que représentante conséquente de la lutte de classe !)
Le FBB (Entente biennoise hors-parti) perd de nombreux sièges, car Hans Kern ne s’est pas représenté au conseil municipal.
La Ligue est aussi forte que l’UDC !
« Il sera intéressant de voir si elle (Sylviane Zulauf) poursuivra au Conseil de ville sa ligne de confrontation sans compromis – et donc sans espoir – ou si, comme le représentant – réélu – du POCH, elle ne se présentera qu’à un quart des séances du Conseil de ville ».
19.2.2024, Roland und Fritz